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samedi 10 octobre 2015

Chronique de "Dracula" de Bram Stoker

   


En arrivant dans les Carpates, le clerc de notaire londonien Jonathan Harker est épuisé par son périple. Mais son client et hôte, le comte Dracula, a tout prévu : une chambre lui a été retenue à l'auberge pour la nuit, an attendant de rejoindre le château en calèche. Mais pourquoi les habitants du village se signent-ils avec des mines épouvantées quand Jonathan leur dit où il compte se rendre ? Pourquoi lui fait-on cadeau d'un crucifix et de guirlandes d'ail ? Malgré ces mises en garde, Harker poursuit sa route. Certes, ces montagnes escarpées, ces loups qui hurlent dans le lointain ont de quoi faire frissonner. Mais enfin, tant de superstitions au cœur du XIXe siècle ! Jonathan est un homme raisonnable... 



    Dracula, tout le monde en déjà entendu parlé et connait, plus ou moins son histoire. Je n'avais jamais lu ce roman ni aucun autre de Bram Stoker. Et plus que l'envie de découvrir la plume de cet auteur j'ai eu un soudain besoin de découvrir la véritable histoire de ce vampire. Parce que oui, Dracula, je le connaissais, ou plutôt je connaissais des bribes de son histoire: les Carpates me disaient quelque chose, Jonathan Harker également ; mais au final j'aurais été incapable de vous dire autre chose que "Dracula est un suceur de sang".
  
    Je me suis donc plongée dans cette aventure avec beaucoup de curiosité, mais sans en attendre grand chose, quelle erreur! J'ai vraiment apprécié la plume de l'auteur dans un premier temps. Autre point que j'ai aimé: nous avons différents narrateurs, et l'ensemble du roman se présente sous la forme d'un récit épistolaire. Cette forme de récit entraîne un décalage temporel puisque lorsque le lecteur prend connaissance de la lettre, l’action est déjà racontée donc s’est déjà produite. N'ayant pas l'habitude de lire ce style d'écriture j'ai beaucoup aimé la découvrir.

    Concernant l'histoire: Jonathan Harker est un jeune notaire récemment diplômé, invité dans les Carpathes pour rencontrer un client: le Comte Dracula. Son voyage est long, et lorsqu’il demande des informations sur son hôte, les gens se signent et gardent le silence: rien de bien rassurant. En parallèle on découvre Mina, qui vit à Londres, et qui est la fiancée de Jonathan dont elle reçoit régulièrement des lettres.  Mais, lorsque plus aucune lettre n’arrive, elle s’inquiète du sort de son fiancé. On découvre également Lucy, une amie de Mina, qui présente un comportement inhabituel: elle se lève la nuit et n’est plus la même aux dires de son entourage. Si ce personnage semble mineur, il ne le sera pas tant que ça. John Seward, un médecin, apparaît par rapport à Lucy, et tente de soigner son étrange mal. Le docteur Van Helsing, spécialiste des maladies étranges, et mentor de Seward va intervenir dès que le mal de Lucy semble s'aggraver. Le Comte va s’immiscer progressivement dans la vie de nos personnages, et réussira à contrôler certains d’entre eux. Un petit groupe va se constitue ravec le but d’anéantir le Comte. 

    Ce roman est rempli de suspens, et de nombreux moment de doute quant à la réussite de cette entreprise qui tiennent le lecteur en haleine et l'empêche de se détacher de cette histoire avant son dénouement!


Fiche technique:


Titre: Dracula
Auteure: Bram Stoker
Editeur: J'ai Lu
Nombre de pages: 505
Prix: 4.7

Extrait: « Son nez aquilin lui donnait véritablement un profil d'aigle ; il avait le front haut, bombé, les cheveux rares aux tempes mais abondants sur le reste de la tête ; les sourcils broussailleux se rejoignaient presque au-dessus du nez, et leurs poils, tant ils étaient longs et touffus, donnaient l'impression de boucler. La bouche, ou du moins ce que j'en voyais sous l'énorme moustache, avait une expression cruelle, et les dents, éclatantes de blancheur, étaient particulièrement pointues ; elles avançaient au-dessus des lèvres dont le rouge vif annonçait une vitalité extraordinaire chez un homme de cet âge. Mais les oreilles étaient pâles, et vers le haut se terminaient en pointe ; le menton, large, annonçait, lui aussi, de la force, et les joues, quoique creuses, étaient fermes. Une pâleur étonnante, voilà l'impression que laissait ce visage. »

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